La solitude




"La vraie liberté c'est quand personne ne vous attend, la vraie solitude c'est quand vous attendez n'importe qui."
Grégoire Lacroix. 


Nous ressentons tous au moins une fois dans notre vie, ce douloureux sentiment de solitude, et ce même en étant entouré. 
On se sent faible, abandonné, à part. On finit par se laisser emporter par une routine ennuyeuse, et parfois destructive. On s'oublie. Et gare, dans ces moments de faiblesse, à ne pas être la proie idéale pour les manipulateurs(trices)! (J'aborderai dans un prochain article les relations toxiques et les pervers narcissiques)



Alors que faire dans ces moments là ? Pour ne plus être seul(e), et/ou se sentir seul(e), il ne suffit pas de chercher à faire des rencontres ou de nouvelles rencontres, au risque de mal s'entourer. Il faut surtout, et avant tout, changer d'état d'esprit, ainsi que nos habitudes, en agissant complètement différemment. 


La première réaction, pour beaucoup de personnes, dès qu'ils ressentent ce sentiment de solitude, qui je vous l'accorde, est désagréable et parfois même angoissant, est de combler absolument ce vide, en s'occupant avec la télévision, l'ordinateur, les réseaux sociaux,et/ou même une personne "bouche trou", avec qui finalement, on s'ennuie 😐. Ok je plaide coupable, cela m'est arrivé plusieurs fois! 😀 
Alors vouloir s'occuper, c'est bien, mais la manière dont on va s'y prendre, est importante. 
Et pour cela, il faut tout d'abord identifier le vrai manque en vous, ce que vous cherchez à tout prix à combler.

Pour ma part, la première question que je me suis posée, aussi simple et "bête" soit elle, était celle-ci : Suis je heureuse? A cette question sont survenues d'autres questions : quand était-ce la dernière fois que je me suis sentie épanouie? A quand remonte mon dernier fou rire? A quel moment ai-je finit par pleurer plus souvent que je ne ri? Et j'en passe...
C'est dans ces moments de grande solitude (réelle ou pas), que l'on peut se poser les vraies questions. Lorsque nous ne sommes pas occupés à combler ce vide, par des distractions futiles et éphémères, qui empêchent à la réflexion personnelle, et qui nous enferment encore plus chaque jour, dans cette routine néfaste, en nous donnant l'illusion, sur l'instant seulement, de combler quelque chose.  
Pour révéler ces sentiments profonds, on peut aussi s'aider avec la médecine douce, comme la sophrologie, la méditation, l'hypnose, le yoga etc... Et pour ceux qui n'ont pas les moyens, et/ou le temps de consulter des professionnels, ce qui a été mon cas, on trouve de bonnes vidéos sur YouTube. Je pourrai vous mettre des liens, mais ce n'est pas le choix qui manque, libre donc à vous de choisir celles qui vous convient.

"La véritable solution est d'apprendre tant l'art d'être seul que l'art d'être (bien) accompagné." 

Ce sentiment de solitude a été le facteur déclencheur dans ma quête du développement personnel.


" La solitude est le creuset de l'esprit, le bon s'y épure; le faux s'y évapore. "
Pierre- Claude- Victor- Boiste. 


Tirez profit de la solitude, ne la subissez pas!

Au début, je ne trouvais personne, pour combler ce vide immense qui me consumait de l'intérieur, et je ne trouvais réconfort nul part. Pourtant, je venais juste de devenir maman, après un long combat de dix ans contre l'infertilité  (je reviendrai sur ce sujet dans un prochain article)! Avec un nourrisson, nous avons largement de quoi être "occupée ", au point même de manquer de sommeil, ne pas manger et se doucher comme on le voudrait etc...! Et bien c'est à ce moment précis de ma vie, que mon sentiment de solitude a atteint son paroxysme. Ajoutez à cela, la dépression  post-partum à laquelle j'ai fait face... hum hum... Comment vous dire l'état dans lequel j'étais ?! 😶😭😣  Je n'ai jamais autant pleurer de ma vie, et pendant une aussi longue période! 

Mais tout mal qui nous arrive, est une "notification " de la vie, qui veut nous alerter sur une ou plusieurs choses à changer, ou à laisser derrière nous, car cela ne nous convient pas/plus, et qu'il est grand temps de faire de nouveaux choix, et être en phase avec nous même.  Ce qui nous tue pas nous rend plus fort ! Et je dirai même, qu'il faut souvent toucher le fond du gouffre, pour avoir les déclics décisifs, qui marqueront la fin d'un chapitre et le début de nouvelles histoires. 
C'est dans l'épreuve que l'on retrouve la vue et l'esprit, égarés en chemin. Les plus grands artistes créent dans la douleur! 

La douleur physique, et/ou psychologique, est notre signal d'alarme lorsque nous faisons de mauvais choix de vie, et/ou lorsque nous nous entourons de mauvaises personnes. Mais nous l' étouffons bien  trop souvent, pensant la combattre ou la mettre de côté, mais c'est un leurre. Et c'est à nous même que l'on se ment et que l'on fait du mal. Il faut laisser la douleur s'exprimer, la comprendre, retrouver son origine  (souvent bien plus lointaine que l'on ne le croit), et ensuite la gérer. 

Laissons nos émotions ressortir, essayons de les comprendre, afin d'apprendre à les contrôler, ou mieux les contrôler.

Liens Vidéos YouTube sur les émotions :

https://youtu.be/vvtQJRh1R0E

https://youtu.be/UPnOIYlQt6g

https://youtu.be/-1Xq6NBtP-s

Une fois ce travail sur moi réalisé, je me suis concentrée non pas sur qui j'étais à ce moment là  (une loque ! 😯😄 ), ni celle que j'étais dans le passé  (n'essaye pas de la retrouver elle n'existe plus! 😛), mais qui je voulais être dans le FUTUR. Dans un an, cinq ans, dix ans etc... Et ce que je voulais faire de ma vie. Et cela, sans me soucier de qui que ce soit, juste, MON regard et MES envies. Je cherchais ce qui me passionnait, me faisait vibrer, m'inspirait, un projet ou objectif que je voulais atteindre, qui me tenait à coeur. Lorsque l'on a déjà une passion connue, on gagne du temps dans la réflexion, ce qui ne fut pas mon cas.  

Cela a donc été très long  (1 an et demi, et encore aujourd'hui...), j'ai dû faire preuve de patience et de persévérance, ainsi que de tolérance envers moi même. Mais le temps que l'on passe sur soi, en vaut la peine!

Me poser les bonnes questions, être dans la réflexion, comprendre le mal qui me rongeait, me vidait, et en trouver les solutions, m'a permis de supporter ma solitude les premiers mois, puis finalement d'apprendre à l'aimer, et à en faire une alliée de choix. Car c'est dans tous ces longs moments de solitude, que je pensais et m'efforçais, à travailler sur mon bien-être, au lieu de me morfondre sur mon pitoyable sort, et de perdre mon temps avec des distractions éphémères, comme j'avais l'habitude de faire, et qui au final, ne me faisaient même pas me sentir mieux. Alors merci solitude, tu as été gradée d'ennemie, à meilleure amie pour la vie! 😀


"Le sage goûte de la société et se nourrit de la solitude."
Joseph Michel Antoine Servan




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